
Découvrez les textes des chansons chantées par Serge Reggiani

Sergio Reggiani, dit en français Serge Reggiani, né le à Reggio d’Émilie (Italie)1 et mort le à Boulogne-Billancourt (France)2, est un acteur et un chanteur français d’origine italienne.
Les textes sont présentés sans aucun ordre, qu’il soit chronologique ou autre. mais plutôt là par simple coup de cœur au hasard des rencontres .
Reggiani n’a pas écrit de texte mais a chanté Boris Vian, Prévert, Moustaki et bien d’autres. Certaines de ces chansons restes inoubliables pour ceux qui ont connu cette époque et sont à découvrir pour les plus jeunes.
Ma derniere volonté
Je devrais mourir sans remords
J’ai fait mon plein de crépuscules
Je ne devrais pas crier encore
Qui prenait Satan pour un bleu
Je rends mon âme la tête basse
La mort me tire par les cheveux
Même sans soleil, même sans été
Vivre, vivre
C’est ma dernière volonté
Qu’il a une barbe et des mains
Que Saint-Pierre est le brave type
Qu’on m’a décrit dans les bouquins
Dites-moi que les poules ont des dents
Que je jouerai du violoncelle
Là-haut dans mon costume blanc
Même sans maison, même sans souliers
Vivre, vivre
C’est ma dernière volonté
Et j’entends d’ici les copains
Crier: le traître, l’imbécile
Il meurt comme un vulgaire chrétien
Je peux bien rire autant qu’on veut
Mais quand on se trouve à ma place
On prend quand même un coup de vieux
Même bancal, même à moitié
Vivre, vivre
C’est ma dernière volonté
C’est ce qu’a dit le père Hugo
Moi qui ne pense pas à l’histoire
Je manque d’esprit d’à-propos
De faire un dernier jeu de mots
Je sors par la petite porte
J’ai le trouillomètre à zéro
Quand faut y aller, il faut y aller
Vivre, vivre
C’est ma dernière volonté
En plein soleil, en plein été
Vivre, vivre
C’est ma dernière volonté
Vivre, vivre, vivre, vivre
Vivre, vivre vivre, vivre
Il suffirait de presque rien
Peut-être dix années de moins,
Pour que je te dise “Je t’aime”.
Que je te prenne par la main
Pour t’emmener à Saint-Germain,
T’offrir un autre café-crème.
Mais pourquoi faire ce cinéma ?
Fillette allons regarde-moi,
Et vois les rides qui nous séparent.
A quoi bon jouer la comédie
Du vieil amant qui rajeunit,
Toi même ferait semblant d’y croire.
Vraiment de quoi aurions-nous l’air ?
J’entends déjà les commentaires,
Elle au printemps, lui en hiver”.
Il suffirait de presque rien,
Pourtant personne tu le sais bien,
Ne repasse par sa jeunesse.
Ne sois pas stupide et comprends,
Si j’avais comme toi vingt ans,
Je te couvrirais de promesses.
Allons bon voilà ton sourire,
Qui tourne à l’eau et qui chavire,
Je ne veux pas que tu sois triste,
Imagine ta vie demain,
Tout à côté d’un clown en train,
De faire son dernier tour de piste.
J’entends déjà les commentaires,
“Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire ?
Elle au printemps, lui en hiver”.
C’est un autre que moi demain,
Qui t’emmènera à St-Germain
Prendre le premier café crème.
Il suffisait de presque rien,
Peut-être dix années de moins
Pour que je te dise “Je t’aime”
Ma liberté
Ma liberté,C’est toi qui m’as aidé à larguer les amarres.
On allait n’importe où, on allait jusqu’au bout des chemins de fortune
On cueillait en rêvant une rose des vents sur un rayon de lune.
Ma liberté devant tes volontés ma vie était soumise
Ma liberté je t’avait tout prêté ma dernière chemise
Et combien j’ai souffert pour pouvoir satisfaire toutes tes exigences
J’ai changé de pays,j’ai perdu mes amis pour gagner ta confiance.
Ma liberté,tu as su désarmer mes moindres habitudes,
Ma liberté,toi qui m’as fait aimer même la solitude.
Toi qui m’as fait sourire quand je voyais finir une belle aventure,
Toi qui m’as protégé quand j’allais me cacher pour soigner mes blessures.
Ma liberté,pourtant je t’ai quittée une nuit de décembre,
J’ai déserté les chemins écartés que nous suivions ensemble.
Lorsque sans me méfier les pieds et poings liés je me suis laissé faire,
Et je t’ai trahie pour une prison d’amour et sa belle geôlière.(bis)
Le petit garçon
Ce soir mon petit garçon mon enfant mon amour
Il pleut sur la maison mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles
On reste tous les deux
On va bien jouer ensemble
On est là tous les deux seuls
Ce soir elle ne rentre pas, je n’sais plus, je n’sais pas
Elle écrira demain peut-être nous aurons une lettre
Il pleut sur le jardin
Je vais faire du feu
Je n’ai pas de chagrin
On est là tous les deux, seuls
Attends, je sais des histoires
Il était une fois
Il pleut dans ma mémoire
Je crois ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il fait un peu froid ce soir
Une histoire de gens qui s’aiment
Une histoire de gens qui s’aiment
Tu vas voir
Ne t’en va pas
Ne me laisse pas
Je ne sais plus faire de feu mon enfant, mon amour
Je ne peux plus grand-chose mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles
On est là tous les deux
Perdus parmi les choses
Dans cette grande chambre, seuls
On va jouer à la guerre et tu t’endormiras
Ce soir elle ne s’ra pas là, je n’sais plus, je n’sais pas
Je n’aime pas l’hiver
Il n’y a plus de feu
Il n’y a plus rien à faire
Qu’à jouer tous les deux, seuls
Attends, je sais des histoires
Il était une fois
Je n’ai plus de mémoire
Je crois, ne pleure pas,
Attends, je sais des histoires
Mais il est un peu tard ce soir
L’histoire de gens qui s’aimèrent
Et qui jouèrent à la guerre
Ecoute-moi
Elle n’est plus là
Non; ne pleure pas.
A suivre..