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C’est avec moins de la moitié des votants (47,51%) que la nouvelle assemblée nationale a été élue le 19 juin.
Il n’y a pas eu d’explosion de sièges à gauche à l’ultra gauche et chez les verts. Melanchon ne sera jamais premier ministre avec “ses” 131 députés de la “NUPES” . Coalition hétéroclite qui ressemble plus à une armée mexicaine qu’à une groupe politique sérieux. Marine le Pen va diriger maintenant un groupe de 89 députés ce qui va la changer des huit précédents. Le parti présidentiel “Renaissance” a rétréci comme peau de chagrin avec seulement 166 députés donc très loin de la majorité absolue, il manque 123 sièges ..Il y a bien les amis centristes du “MODEM” et d'”Horizon” pour compléter les forces mais malgré cela le compte n’y est pas avec un total de 245 sièges, loin des 289 requis pour pouvoir voter sans avoir à se poser de question…
Ce pays, déjà très mal en point, risque de sombrer complétement sans majorité présidentielle. Macron n’a plus que deux solutions pour gouverner et faire passer ses lois: se droitiser ou se droitiser. Une union avec LFI étant pratiquement totalement impossible est tout aussi compliqué avec le RN, les marges de manœuvre sont extrêmement étroites mais le roi du “en même temps” trouvera bien une nouvelle façon de gouverner à vue devant ces nouveaux écueils politiques en tissant des accords avec LR, les petits partis de droite et quelques socialistes dissidents de la bande à Mélenchon.
La seule chose que l’on puisse espérer, ce serait le retour à des politiques raisonnables et pragmatiques en matière de dépenses, d’impôts, d’immigration et que cette raclée serve de leçon à Jupiter et le fasse redescendre de son Olympe personnel pour qu’il revienne à une réalité qui risque de devenir cruelle pour lui s’il ne fait rien. La rue n’est jamais très loin…
A suivre…