Quelques reformes simples mais urgentes..

Les causes
Depuis 1974, véritable point de départ de nos difficultés après 30 ans d’embellie économique, les problèmes s’accumulent sans qu’aucun des gouvernements qui se sont succédés, n’ait voulu prendre les mesures qui s’imposaient évidentes et efficaces. Ce pays ne change pas parce qu’il est devenu le pays ou règne l’entre soi politique. La classe politique actuelle a remplacé la noblesse de l’ancien régime sans véritablement en changer les modes de fonctionnement et la mentalité. Qu’il porte une perruque poudrée ou une écharpe bleu blanc rouge, un homme reste un homme avec tous les défauts inhérents à sa condition : Cupidité, orgueil, vanité, jalousie, concupiscence … La révolution a chassé les possédants de l’époque pour les remplacer par d’autres tout aussi cupides et assoiffés de pouvoir et de richesses. Pour pouvoir gouverner, le pouvoir a dû partager avec ce que l’on appelle « les corps intermédiaires » : Partis politiques, syndicats, patronat. Chambres de commerce, chambres d’agriculture, ordre des avocats, Conseil supérieur du notariat. les associations , les journalistes etc. . Pour maintenir un équilibre artificiel, le pouvoir politique distribue prébende, subsides, avantages, postes grassement payés, multiplie les divisions administratives, ne cesse de faire croitre une administration et une fonction publique déjà pléthorique. Dans n’importe quel système, qu’il soit social, mécanique physique ou autre, plus vous multipliez les rouages et les connections et plus vous multipliez les risques de pannes de lenteur et de dysfonctionnement.. Les politiques peuvent se voiler la face, accuser la fatalité, l’impossibilité de changer de transformer de moderniser. Mais la vérité est : Pourquoi changer un système bien huilé créé par et pour les pouvoirs politiques .
Les actions:
Pourtant nos problèmes sont connus et faciles à identifier : Trop de dépenses, qu’elles soient sociales ou de fonctionnent, temps de travail insuffisant , dépenses inconsidérées, gaspillages, prise en otage par certains « corps intermédiaires » de pans entiers de l’économie. Multiplication de complexités administratives et normatives. Le non courage des politiques qui n’ont qu’une seule vision, celle de leur carrière.
On nous parle sans arrêt de réformes mais nous ne voyons, en vérité, que quelques réformettes qui transforment vaguement le paysage par petites touches homéopathique d’un système qui aurait besoin d’un traitement de cheval pour être modernisé et revu de fond en comble.
Ils se résument pourtant en quelques mots…: Trop de charges, trop d’impôts, trop de dépense de l’état. Une seul solution, réduire nos dépenses et accepter de réduire un tout petit peu notre niveau de confort, presque rien parce que si nous ne le faisons pas c’est tout le système qui risque de nous tomber sur la tête. Souvent je dis que “comparaison n’est pas raison” mais parfois c’est utile. Allez sur le site de l’INSEE, par exemple, et comparez ce qui ce qui est chez nous et chez les autres et ou nous nous plaçons. Rien ne devrait donc changer, malgré des résultats déplorables depuis plus de trente ans. La France est comme un vieux tableau dont l’éclat aurait disparu derrière des couches et des couches de vernis. Un bon décrassage s’impose.
Quelques reformes simples:
Les effets
Rien ne change jamais , malgré des résultats déplorables depuis plus de trente ans. Un chômage endémique dépassant aujourd’hui allègrement les 10,7 % de la population active, uniquement dans la catégorie A. 5.800.000 chômeurs (DOM inclus), toutes catégories confondues (A, B et C). Sans parler des personnes hors droits inscrites au RSA ou celles qui ont complètement disparu des écrans radar de l’administration du travail… Et nous devrions continuer de fonctionner avec des règles établies en 1948 à une période où la question du chômage ne se posait pas ? Dans ce pays, il y a deux problèmes autour du travail. Premièrement, le manque de souplesse à l’embauche et, deuxièmement, le coût des charges sociales qui est de 65 % en moyenne, soit le plus élevé d’Europe, qui connaît un taux moyen de 41,1 %. Nous sommes loin devant et nous pouvons voir, au travers de ces quelques chiffres, le chemin qu’il reste à parcourir pour devenir compétitifs sur les marchés continentaux et mondiaux.
Quelques idées simples qui permettraient de reprendre la main sur notre économie :
– Fermeture totale des frontières pendant un an , expulsion par avion , par bateaux , par chien de traîneaux ou tout ce que vous voudrez de toutes les personnes qui n’ont rien à faire ici mais qui bénéficient des aides ,suppression de l’AME,.l’immigration doit redevenir purement économique comme en Suisse, suppression du droit du sol, expulsion des étrangers qui n’ont pas de travail, suppression du regroupement familiale .
– Suppression du sénat qui a été créé à une époque ou il avait sûrement une utilité mais qui est devenu aujourd’hui l’antichambre de toutes les compromissions et qui est la principale cause blocage à tous changements et toute modernisation de la vie politique.
– Suppression du CESE qui est une des principales pompes à finance des syndicats et qui n’a d’autre véritable utilité que d’assurer une confortable complément de retraite à certains vieux éléphant de la politique et assurer une rente à ceux ayant été re-toqués aux élections.
– Regroupement des communes au niveau des cantons avec la création d’un conseil cantonale comptant un représentant de chaque commune et suppression des conseils municipaux avec une mutualisation obligatoire des moyens .
– Suppression des départements en tant qu’entité administrative- Les compétences de ces départements étant transférés à la région. Ce qui n’empêche pas le maintien des préfectures mais suppression des sous préfectures qui ont une activité très marginale.
– Suppression d’une grande partie des élus et limitation des mandats en temps et en quantité. Etre élus ne devrait plus être synonyme de carrière à vie. Et surtout pourquoi en avons nous presque 620 000 :
La réforme des régions n’est pas allée assez loin. Huit régions étaient suffisantes construites sur le modèle du découpage pour les élections européennes. La région aux pouvoirs renforcés deviendrait le véritable garant de la culture et des traditions. Renforcement du pouvoir de la cours des compte qui assurerait un contrôle stricte de la gestion de ces régions.
La réforme des élus devrait se traduire par la suppression de la moitié des élus. La chambre des députés n’étant plus représentative du paysage politique mais le résultat de découpages successifs à des fins purement électoralistes politiciennes. Deux cent députés à deux cent cinquante députés maximum avec des moyens renforcés. Mise en faillite personnelle des hommes politiques qui auraient mal géré, comme pour un responsable d’entreprise qui a fermé son entreprise, avec de lourdes peines de prison et civiles pour tout manquement grave aux règles
Suppression de toute la fonction publique qui n’a pas lieu d’être. Suppression d’un grand nombre des 1244 agences des qui n’ont pas véritablement d’utilités mais qui coûtent 50 milliards d’Euros. L’état devant se recentrer sur les taches régaliennes et de contrôle Par exemple quoi sert un ministère des affaires étrangères aujourd’hui …. ?
Baisse des charges sociales salariales et patronales de trente pour cent minimum pour les ramener au niveau de la moyenne européenne, cette mesure devrait être la pierre angulaire de toutes politiques pour qu’elles soient efficaces. La baisse des charges induiraient mécaniquement une augmentation des salaire net donc une augmentation du pouvoir d’achat et laisserait aux entreprises des marges de manœuvre supplémentaires pour investir et embaucher..
Baisse générale des impôts pour les ramener au niveau de la moyenne européenne, charges et impôts cumulés nous sommes les premiers en Europe en matière de prélèvement obligatoires . Baisse des impôts des entreprises et suppression de l’ISF. On nous compare souvent à la Suède est aux Danemark qui des taux plus élevés mais des niveaux de charge beaucoup moins élevés qu’en France.
Alignement de tous les régimes de retraite et mis e en place d’une retraite par point généralisée.
Fin des mandats des syndicats aux conseils d’administration de la secu, de pole emploi des hôpitaux et autres.
Toutes décisions dans l’entreprise devront être prise par vote de l’ensemble des salariés autant pour le public que pour le privé ainsi que pour les grèves. . Les syndicats devront se contenter du rôle de négociateur et d’information des salariés..
Contrôle strict des dépenses de santé et hospitalier et autre.
Grand plan de relance de l’économie par l’investissement sur cinq ans par exemple, accompagné d’un grand plan de formation ,,,,Et deux
Charges sociales plus élevés pour certains grands groupes qui utilisent de plus en plus l’automatisation des taches qui ne sont que des usines à cash . Charges moins élevées pour les entreprises artisanales qui ne peuvent se passer de main d’œuvre pour exécuter les taches qui sont la base de leur métier et qui ne peuvent être remplacées par une quelconque robotisation ou automatisation comme par exemple, les métiers du bâtiment.
Suppression de toutes les aides d’état qui faussent la concurrence.. Dans un pays moderne une économie assistée est anachronique et cette solution n’a jamais fonctionné. Cette mesure est la base d’un système libéral. L’état n’a pas à se substituer aux entreprises privées. Il doit s’en tenir aux taches régaliennes qui lui incombent , il peut avoir un devoir de contrôle , de planification et s’assurer que les normes , règles etc soient biens respectées. Le métier de l’état n”est pas de gérer les entreprises, chose qu’il ne sait pas faire , la politique ayant toujours fait mauvais ménage avec l’administration des entreprises . Il n’y qu’à voir pour s’en persuader de l’état des finances de quelques grandes entreprises publique comme EDF, AREVA, Air France , la SNCF et bien d’autre…
Les problème avec les politiques est qu’ils font de la politique en pensant plus à la gestion de leur carrière qu’à celle du pays . C’est ce que l’on attend chez eux aujourd’hui, renverser la table, Ils doivent être transgressif et oublier tout ce qui c’est fait depuis quarante ans pour que nous puissions enfin espérer, un jour, sortir du bourbier dans lequel ils nous ont fourrés par pure clientelisme et démagogie ,,,
Philippe