Mortalité due au COVID-19 en 2020

Mortalité due au COVID-19 en 2020

Le nombre réel des décès dus au COVID en 2020 d’après les statistiques de l’INSEE.

Chiffres définitifs

Les chiffres de la surmortalité :                       

                            Les chiffre de la surmortalité qui serait due au COVID19,  édités par l’INSEE, sont connus depuis quelques jours.

                            L’INSEE indique le nombre de décès moyens par jour pour chaque mois des années indiquées. Le tableau cumule les chiffres des années précédentes et les compares à ceux de de 2020.La surmortalité en 2020 due au COVID-19  et surement à la grippe en début d’année 2020 comparée aux années 2003 (canicule), 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019 a été de 64722 décès supplémentaires. Ce qui représente par jour en moyenne sur l’année  177,32 décès supplémentaires  soit 1,7 personne  par département soit 0.0953 % de la population française ( [64 722 /67 848 156]x 100 )

Les décès comparés uniquement à ceux de 2019:

  Si l’on compare uniquement le nombre de décès de  l’année 2019 à ceux de 2020, on se rend compte que la proportion diminue de façon importante. Le nombre pour 2020 est  de 52 432 personnes . Loin de 70 000 ou 75 000 décès annoncés par certains. Ce qui représente 143 décès par jour soit 1.38 personnes par département. Chiffre qui est considéré comme un écart peu important et peu signifiant  par les statisticiens. ( [52 432 /67 848 156]x 100 ) soit 0.077 % de la population.

 Mortalité dans les EHPAD:

La mortalité dans les EHPAD ,ou résidents d’EHPAD décédés à l’hôpital et autres établissements médico-sociaux de ce type représente, suivant l’INSEE, 44 % de la mortalité globale due au COVID-19  en 2020 . Soit plus de 23 000 personnes.

La majorité des décès dus au COVID-19 , 93 %,  surviennent sur des personnes de plus de 65 ans dont  80% chez les plus de 75 ans et l’age moyen est de 82 ans , exactement  le même que l’age moyen de la mortalité en période hors COVID qui est de 82,75 ans hommes et femmes confondus en 2019.

                       

Ce qu’il faudra observer :

                                   Ce qu’il faudra observer, dans les années à venir après la crise sanitaire, c’est: si  la  baisse de la mortalité sera évidente sur notre territoire et dans les pays occidentaux. Ce qui tendra à prouver que le SARS-CoV-2 à uniquement contribué à accélérer celle ci chez des personnes deja fragiles qui de toute façon, seraient décédées dans un délai très court .

                               Cette crise prouve aussi le niveau de faiblesse de nos sociétés face à une menace qui, somme toute, reste peu dangereuse pour la majorité des personnes. Ce virus induit des conséquences graves chez personnes  trop âgées et trop dépendantes, enfermées sans autres espoirs dans des établissements qui sont autant d’incubateurs et de mouroirs. Malbouffe et manque d’activité entrainent des problèmes de surpoids, d’ hypertension et toutes sortes de maladies liées à une mauvaise hygiène de vie. Système médical industriel qui ne connait pas la prévention trop orienté vers les parcours de soins redondants lourds et couteux, très “prédéfinis” et très “formatés”, inadapté est mal organisé en cas de crise comme celle que nous connaissons  actuellement .

         Le  “Monde d’après”:

                                Pour le “monde d’après” il faudra peut être réfléchir à une société moins médicalisée ou la “santé” ne se consommera plus comme un vulgaire hamburger ou les médecins ne gaveront plus leurs patients de médicaments dangereux. Ou les anxiolytiques ne seront plus la panacée  de ceux qui ont du mal à affronter le réel. Il faudra en venir à se demander aussi s’il est  vraiment utile de vivre jusqu’à 102 ans enfermé entre les quatre mur d’un mouroir. A rendre le sport véritablement obligatoire pour tout le monde et surtout jusqu’à fin de notre croissance afin de nous construire un corps solide en mesure de résister aux agressions quelles qu’elles soient. A devenir une société saine et en bonne santé en nous interrogeons sur ce que ce virus a été comme révélateur sur ce que nous sommes devenus: un monde de malades et d’hypocondriaques apeurés face à la première menace venue.

MOIS
Nombre de jours
nombre de décès
moyen par mois
de 2013 à 2019
Décès en 2020 comparés à :
2013, 2015, 2016,
2017, 2018, 2019.
Décès en 2019
Décès en 2020
Décès uniquement
comparés à 2019
Janvier
31
60 171
-911
60 419
57 350
- 3069
Février
28
53 144
- 3156
55 822
49 616
-6206
Mars
31
54 684
+8432
53 630
63 116
+9986
Avril
30
48 600
+18360
48 600
66 960
+18 360
Mai
31
47 926
+1809
49 104
49 135
+31
Juin
30
45 000
+1290
46 470
46 290
-180
Juillet
31
47 213
-31
48 143
47213
-930
Aout
31
46 500
+2759
47 048
49 290
+2242
Septembre
30
45 510
+3810
47 709
49 350
+1641
Octobre
31
50 065
+7936
50 406
58 125
+7719
Novembre
30
49 620
+15930
51 900
66 120
+14 220
Décembre
31
54 591
+8494
54 963
63 581
+8618
TOTAL
+64722
+52 432

© Tous les droits sont réservés

Fait avec ❤ par Philippe Boyer

Please follow and like us:

One thought on “Mortalité due au COVID-19 en 2020

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *