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Découvrez quels sont les chiffres de la surmortalité due au COVID19 depuis le début de la pandémie.
Ce qui définit l’existence d’une épidémie, c’est principalement son taux de mortalité et par conséquent le nombre de décès induits par la maladie responsable de cette épidémie.
De nombreux chiffre ont été évoqués durant cette “crise” par les “responsables” des services de santé ainsi que par les politiques dans le seul but de dramatiser la situation afin de nous imposer un minimum d’interaction Nous avons entendu des chiffres dépassant les deux cent mille décès et même beaucoup plus.
La seule façon de considérer le niveaux de dangerosité d’une maladie contagieuse est son incidence directe sur la mortalité d’une région ou d’un pays à un instant T comparé à une année de référence en l’occurrence l’année 2019 qui est considérée comme “normale” au regard d’autres années marquées par des épidémies de grippe ou des pics de chaleur importants. Événements qui contribuent, bien sur, à une surmortalité importante.
L’INSEE récupère toutes les données relatives au nombre de décès en France, principalement dans les mairies ou chaque décès doit être enregistré à l’état civil, et, exceptionnellement, en raison de l’épidémie de COVID ces données sont rendues publiques depuis le début de la crise sanitaire pour que chacun et chacune puisse se rendre compte de l’importance que peut avoir cette maladie dans notre pays.
Mais il est très dificile de connaitre la cause exacte d’un décès si l’on n’a pas accès au certificat de décès lui même, il est donc plus facile de parler en terme de”surmortalité” et d’en attribuer le différentiel positif à l’épidémie. Ce qui ne prouve pas non plus que la cause soit le COVID19, cela peut être dû à la grippe ou à toutes autres causes.
Les chiffres fournis par l’INSEE sont des chiffres bruts qu’il faudrait relativiser et préciser, par exemple: au moment du premier confinement il y a eu beaucoup moins de mortalité sur les routes (-444 par rapport 2019)et aussi moins d’accidents du travail mais il y a eu plus d’accidents domestiques et ainsi de suite. Mais ces corrections portent sur quelques centaines ou quelques dizaines de personnes ce qui n’est pas suffisant pour modifier profondément l’écart de mortalité du au COVID19 en 2020 et 2021.
Le tableau qui suit indique et compare la mortalité chaque mois en 2021 et 2020 par rapport à 2019 . Pour plus de simplicité, l’INSEE présente ses données sous forme de décès quotidien. Pour des raisons de délais d’enregistrement la dernière date le 8 novembre 2021 . Il faut donc compter un mois de décalage pour que les statistiques soient complétées. Les chiffres des deux derniers mois ne sont pas définitifs en raison de certaines remontées tardives.
Les chiffres sont fournis par l’INSEE et peuvent donc être considérés comme incontestables.
Il apparait, sur certaines courbes, des chiffres biens supérieurs à ceux trouvés en calculant la surmortalité comme celle présentée en dessous (source Wikipédia). L’écart est suffisamment important pour être signalé: 125 000 environs au 31 décembre décès contre 95 128 (surmortalité). Ce qui fait une différence importante de 29 972 personnes.
Pour avoir une idée plus précise de la cause de cet écart il faudrait reprendre toutes les déclarations de décès dans ces établissements et les comparer aux actes de décès enregistrés en mairie. Ce qui représente un travail extrêmement important. On peut supposer, pour justifier cet écart, que les déclarations statistiques sont faites plusieurs fois pour une même personne: par exemple une personne vivant dans un EMS qui décède à l’hôpital est déclarée deux fois, une fois par l’EMS et une fois par l’hôpital.
La surmortalité due au COVID 19 années 2020 et 2021