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Cette crise met en évidence le niveau d’incapacité, d’imprévoyance, de lourdeur d’un état pléthorique incapable de réagir efficacement à une situation extraordinaire mais qui était prévisible. La seule réponse de cet état défaillant a été de confiner une population entière et se trouve aujourd’hui bien incapable d’apporter une réponse efficace et rapide. Pas de test, pas de traitement, pas de réponse pas de perspective, viendra bientôt le temps ou cet état défaillant devra rendre des comptes et donner des explications à une population recluse et au bord de la faillite complète tant sociale, morale qu’économique…
L’épidémie marque un net recul depuis début mai , le nombre de décès baisse régulièrement avec “que 14 décès” au 10 juillet (soit une moyenne de 24 personnes pour les huit derniers jours). Le nombre d’hospitalisations baisse aussi régulièrement mais en raison de nombreux rattrapages statistiques il est dificile d’avoir des chiffres précis, la moyenne est de 86 personnes pour les dix derniers jours contre 4281 hospitalisations le 2 avril , ainsi que les entrées en réanimation ,8 hier, contre 771 au plus fort de la crise. Mais pour voir les choses positivement il y a chaque jour moins de personnes en réanimation, moins 8 encore hier avec un total de 512 personnes toujours dans les services de réanimation ou de soins intensifs aujourd’hui.
Trois personnes décèdent en moyenne en EHPAD POUR CAUSE DE covid-19 en date du 10 juillet.
Les chiffres de la Guyane qui est en plein dans l’épidémie sont intégrés aux chiffres de la métropole, ce qui augmente ,bien sur, le nombre de cas et donne une vision faussée de la réalité et de ce qui se passe véritablement sur le territoire métropolitain.
A la vue du nombre très faible de cas de COVID-19 ces derniers jours , il est très certainement possible d’affirmer que le plus gros de la crise est derrière nous et que l’épidémie, en France, est en passe de se terminer.
612 000 personnes sont décédées en 2019 en France, moins de 1 % de la population, toutes causes confondues. Soit 1676 décès par jour en moyenne ce qui représente 16,76 personnes par département . Il y a des “variations saisonnières” comme au moment des épidémies que nous connaissons actuellement ou celles des grippes qui sévissent en France chaque année ou encore de pics de chaleur comme celui de 2003.
En 2016 /2017 la grippe hivernale a tué 14 348 personnes . En 2017 / 2018 plus de 13 000 décès. L’épidémie de grippe 2018/ 2019 a tué 8100 personnes officiellement.. Mais comme la grippe est un phénomène annuel récurent, nous ni prêtons que peu d’attention parque nous pensons être protégés par un vaccin qui ne fonctionne que pour 70 % des personnes vaccinées ou pratiquement pas comme en 2016/2017.
Il ne faut pas perdre de vue non plus que plus de 150 000 personnes décèdent dans le EHPAD en France chaque année, soit plus de 410 par jour. Les premiers chiffres montre une augmentation moyenne de 72 % des décès dans ces établissements au mois de mars de cette année soit 292 de plus.
Il y a aussi 16 000 personnes qui meurent de pneumopathies diverses et variées chaque années soit +/- 44 par jour.
Ce texte n’est pas fait pour relativiser l’épidémie actuelle mais pour la replacer dans un contexte “habituel de mortalité”. Nos sociétés modernes ont tendance à cacher la mort ou du moins de ne pas en parler mais il faut savoir que beaucoup de gents meurent tout le temps et partout pour des raisons diverses et variées chaque jour.